Qu’est-ce qu’une église en bonne santé ?

Dans Actes 2.42-47 nous avons un aperçu de la santé de l’église primitive. Mais cette santé s’est dégradée assez rapidement alors que l’Église continuait à grandir. L’apôtre Paul a été obligé d’écrire aux Églises pour les exhorter, parfois de façon assez dure, parce qu’elles permettaient à des traditions non bibliques d’impacter la communauté de façon négative. Mais qu’est-ce qu’une Église en bonne santé au 21e siècle ? S’agit-il de la taille de l’Église, ou de sa composition ou de son emplacement ? S’agit-il d’une église intergénérationnelle ? Est-ce que le style de musique est un critère important ? Faut-il un pasteur à plein temps ? Tous ces éléments ont leur importance mais ne définissent pas en soi une Église en bonne santé.

Dans ce chapitre 2 des Actes, l’Église persévérait dans la prière, dans l’enseignement, dans la communion fraternelle et dans la fraction du pain, de sorte que des hommes et des femmes se convertissaient et grandissaient dans la foi. C’est là la définition d’une Église en bonne santé. De telles Églises prient en tant que communauté, elles prennent la parole de Dieu au sérieux et cherchent à caler leur vie sur cet enseignement. Les membres cherchent à démontrer l’amour de Jésus, à parler de leur foi et à voir des hommes et des femmes se tourner vers Dieu pour le salut. Ce sont autant de signes d’une Église en bonne santé.

Un bilan de santé régulier est utile pour que le médecin puisse repérer les premiers symptômes avant que la santé s’aggrave et ainsi proposer un traitement approprié. Pourquoi donc la réticence à faire un bilan de santé de l’Église ? Cela peut être le meilleur point de départ pour sa revitalisation.