La revitalisation : il n’y a pas de taille unique. (David Brown)

 

Une Église revitalisée est tout simplement une Église en bonne santé. Mais une Église peut perdre sa santé à des étapes différentes. Ce schéma indique quatre moments clés dans la vie d’une communauté.

 

Le premier moment clé peut surprendre : il s’agit d’une Église en pleine croissance. En effet on peut entrer très facilement dans une routine et ne pas prévoir l’étape suivante. Les membres de l’Église peuvent devenir nombrilistes et la manière d’évangéliser peut perdre de sa pertinence. Sans réflexion à cette étape, l’Église risque de plafonner.

 

Dans son livre Autopsy of a Deceased Church (non disponible en français), Thom Rainer propose quatre démarches pour une Église qui plafonne, c’est-à-dire qui a des « symptômes de maladie » :

  • Prier que Dieu ouvre les yeux des responsables et des membres sur les possibilités d’investissement dans la ville ou le quartier où se situe le lieu de culte.
  • Faire un audit honnête sur l’engagement des membres.
  • Idem sur les axes du budget.
  • Faire des projets spécifiques pour intervenir sur les plans de l’action sociale et de l’évangélisation dans son contexte géographique.

 

Si rien n’est fait au niveau du plafonnement, l’Église entrera dans une phase de déclin. De nouveau, Thom Rainer propose quatre démarches pour une Église qui est « vraiment malade » :

  • L’Église doit reconnaître le besoin urgent de réagir.
  • L’Église doit demander à Dieu la sagesse et la force pour faire tout ce qui est nécessaire.
  • L’Église doit être prête à vivre des changements radicaux.
  • Ces changements doivent aboutir à l’action pour sortir de sa bulle.

 

Si rien n’est fait à cette étape, et à moins que Dieu intervienne de façon spectaculaire, l’Église va mourir car la maladie est trop grave.

 

Que Dieu nous donne la grâce de bâtir des Églises en bonne santé.