Dans un monde où les méthodes d’évangélisation traditionnelles semblent être moins efficaces qu'auparavant, l'hospitalité au sens le plus large est devenue la clé pour rejoindre les non-chrétiens. Une enquête professionnelle réalisée en France pour le Conseil national des évangéliques français (CNEF) a révélé que 23% de la population aimerait parler avec un croyant autour d'un café ! Et que ce chiffre s’élève à 37% pour les 18-24 ans et atteint 49% en ce qui concerne les musulmans. J'ai remarqué d’ailleurs que plusieurs livres ont récemment été publiés sur ce sujet.
Dans le Nouveau Testament, il existe plusieurs encouragements à pratiquer l'hospitalité (Romains 12.13, 1 Tim 5.10, Hébreux 13.2, 1 Pierre 4.9) et Paul nous rappelle dans 1 Thessaloniciens 3.12 « Que le Seigneur fasse grandir et déborder l’amour que vous avez les uns pour les autres et pour tous les hommes ». Chaque chrétien peut être impliqué dans cela.
Les chrétiens ordinaires, dispersés en Judée et en Samarie après la lapidation d'Étienne, partageaient l'Évangile où qu'ils soient (Actes 8.1 à 4) et furent parmi les premiers à l'apporter aux non-juifs (Actes 11.19-21).
Hospitalité peut signifier sortir boire un verre dans un café ou inviter chez vous pour un café ou un simple repas.
La revitalisation implique le changement. Et cela présuppose la capacité de concevoir, de planifier et de mettre en œuvre un projet. Bien entendu, l’enseignement biblique sur les Églises s’applique à toutes les églises depuis le temps des apôtres. Mais votre projet de revitalisation ne concerne que votre église, à un moment donné, dans un contexte donné. Il ne s’agit pas d’une science exacte mais voici quelques principes qui pourraient être utiles à retenir.
(Phil Walter)
Il faut à tout prix garder une bonne santé spirituelle en tant que responsable, mais il n‘existe pas de solution miracle, facile à mettre en œuvre. Voici quelques domaines de notre vie : je vous invite à en faire l’évaluation en vous donnant une note entre 1 et 10 pour chaque aspect.
La revitalisation : il n’y a pas de taille unique. (David Brown)
Une Église revitalisée est tout simplement une Église en bonne santé. Mais une Église peut perdre sa santé à des étapes différentes. Ce schéma indique quatre moments clés dans la vie d’une communauté.
Le premier moment clé peut surprendre : il s’agit d’une Église en pleine croissance. En effet on peut entrer très facilement dans une routine et ne pas prévoir l’étape suivante. Les membres de l’Église peuvent devenir nombrilistes et la manière d’évangéliser peut perdre de sa pertinence. Sans réflexion à cette étape, l’Église risque de plafonner.
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L’importance des responsables dans le processus de revitalisation.
Le rôle des responsables est important dans toute organisation qui veut connaître le développement et la croissance. Au niveau des Églises on peut faire le même constat. Jésus a formé ses disciples et les a équipés avec le don du Saint-Esprit. Il en est de même quand il s’agit de la revitalisation des Églises. Mais de quoi avons-nous besoin pour nos Églises dans notre contexte européen aujourd’hui ? Il est facile de dire « de responsables visionnaires et qui assurent » mais en pratique il n’est pas aussi facile de le vivre. Je vous propose trois pistes concrètes.
D‘abord, il faut reconnaître qu’il y a un problème et chercher entre responsables ce qu’il convient de faire. Est-ce que les responsables partagent les mêmes « valeurs » ? Est-ce que l’un des responsables fait blocage aux autres ?
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Dans Actes 2.42-47 nous avons un aperçu de la santé de l’église primitive. Mais cette santé s’est dégradée assez rapidement alors que l’Église continuait à grandir. L’apôtre Paul a été obligé d’écrire aux Églises pour les exhorter, parfois de façon assez dure, parce qu’elles permettaient à des traditions non bibliques d’impacter la communauté de façon négative. Mais qu’est-ce qu’une Église en bonne santé au 21e siècle ? S’agit-il de la taille de l’Église, ou de sa composition ou de son emplacement ? S’agit-il d’une église intergénérationnelle ? Est-ce que le style de musique est un critère important ? Faut-il un pasteur à plein temps ? Tous ces éléments ont leur importance mais ne définissent pas en soi une Église en bonne santé.